Sandra Creuzet, maire du Coteau et Yves Nicolin, maire de Roanne, viennent d’annoncer conjointement la signature d’une convention entre les deux villes, relative à la vidéoprotection.
La mise en place de caméras de surveillance sur la voie publique était l’un des axes du plan de mandat 2020-2026 approuvé par une très large majorité de Costellois. Un an plus tard, une première tranche de 16 caméras entre en service. Elles fonctionneront d’ici la fin du mois et pour visualiser les images en direct, Le Coteau s’est rapprochée de Roanne afin d’intégrer son Centre de Protection Urbain.
La salle de commandement va d’ailleurs s’agrandir et passer de 10 à une vingtaine d’écrans et de 3 à 9 opérateurs. Yves Nicolin, indique que depuis 2014, date de l’arrivée de la vidéoprotection « les faits de délinquance à Roanne ont baissé de 50 % et le taux d’élucidation sur réquisitions de la justice a subi une hausse flagrante ». Très souvent, en effet, les caméras permettent de retrouver les auteurs d’infractions, de dégradations et d’incivilités.
« La sécurité ne doit pas s’arrêter au Pont de Loire », a argumenté Sandra Creuzet pour justifier l’arrivée au Coteau de ce nouvel outil de sécurité urbaine. La convention prévoit en l’état une redevance annuelle de 37 800 €. Mais c’est un accord gagnant-gagnant, car il permet au Coteau ne pas avoir à investir dans un centre de protection urbain et dans le recrutement d’opérateurs.
Lors de cette annonce, les deux maires étaient entourés d’adjoints, spécialistes de la sécurité. Pour Roanne, Edmond Bourgeon, Lucien Murzi et pour Le Coteau, Hervé Barge, ancien directeur de la police de Roanne, dont il a souligné le professionnalisme et le sérieux, qui a-t-il dit, ne sont plus à démontrer.