Il y a quelques mois, la Ville et la Justice s’associaient dans un dispositif innovant visant à placer au sein d’une collectivité, une personne en fin de peine. Après un premier retour d’expérience, un autre candidat est attendu d’ici septembre.
Le premier, Fabrice *, 45 ans, avait été intégré fin 2022 dans le service des espaces verts, mais son contrat a été interrompu avant le terme des six mois. Suite à des retards et à des absences sans justifications, un temps d’échange a d’abord été organisé pour attirer son attention.
“Avec Mme le Maire, nous lui avons rappelé que cet accompagnement lui garantissait un emploi et un toit pour l’aider à se réinsérer”, explique Abdelkrim Grini, le procureur de la République. Pourtant, suite à de nouveaux manquements, Fabrice a dû être interpellé avant de retourner en prison pour y terminer sa peine.
“C’est quelqu’un qui a fait du très bon travail les premiers mois. Mais à un moment donné, il a décroché pour des raisons sans doute personnelles ”, analyse Sandra Creuzet-Taite, garante du bon fonctionnement des services municipaux. Le représentant du parquet et le maire ont annoncé aujourd’hui face à la presse le lancement d’un nouveau recrutement, car “les missions et les chantiers sont nombreux au Coteau”.
Ce dispositif expérimental, financé par l’État et le mécénat, est une première en France. D’autres communes étudient sa mise en place.
>Ville et Justice : une première nationale
* Prénom d’emprunt