Le Coteau possède deux cimetières, l’un route de Perreux et l’autre plus ancien dénommé Saint Vincent situé avenue de la Libération et que la municipalité souhaite réinvestir.
Dans le cimetière près du passage à niveau, un premier columbarium vient d’être installé.
« Nous avons aujourd’hui des gens qui souhaitent se faire inhumer à cet endroit », avance Hervé Barge, adjoint en charge des cimetières. En même temps, il explique que les procédures de reprises de concessions vont s’intensifier. C’est déjà le cas pour le cimetière à Perreux où chaque année entre 15 et 20 concessions sont visées. Afin de valoriser le cimetière avenue de la Libération, un jardin du souvenir est à l’étude, ainsi qu’en 2025, un nettoyage du mur de façade et la réhabilitation de la zone de stationnement située à l’entrée.
Comme route de Perreux il y a deux ans, le cimetière a aussi été végétalisé suite à l’interdiction en France des pesticides. Les parties vertes sont donc régulièrement entretenues. Par ailleurs, des sépultures à l’abandon ou écroulées ont été mises en sécurité.
« Ce cimetière, on ne peut pas s’en séparer, on a donc tout intérêt à le valoriser », conclut Hervé Barge. Plusieurs maires du Coteau dès 1886 y ont été inhumés.
LES DEUX CIMETIÈRES DU COTEAU L’autre cimetière (voir photo) est décidé au début des années 1920 par le maire Antoine Bécot, route de Perreux, car il n’existait alors pas de terrain approprié dans la ville. Le maire de Perreux, le sieur Roë tente de s’y opposer, mais le Conseil d’État donne raison au Coteau. À ce titre, nous sommes l’une des rares communes en France à enterrer nos morts chez nos voisins. Le 20 janvier, Gilbert Vermilliere est le premier habitant à y être inhumé. C’est depuis le cimetière Saint Gilbert. |