Après la fermeture de la poissonnerie, commerce leader avenue de la Libération, la majorité municipale poursuit son action pour soutenir l’activité commerciale de la ville.
Le départ en retraite du couple de poissonniers le 1er décembre et l’absence pour l’instant de repreneurs sont significatifs d’une évolution des habitudes de consommation. “Dans le commerce de proximité, les commerces de bouche sont en souffrance”, constate le maire Sandra Creuzet-Taite. C’est une question de génération aussi. La disparition probable du primeur Le panier garni, pourrait demain s’ajouter à la liste.
Face à cette situation, la volonté de la municipalité costelloise depuis 2020 a été de réinvestir les commerces vacants. ”Souvenez-vous, lorsque nous sommes arrivés, l’avenue du côté du pont était déserte avec des devantures souvent vétustes”, rappelle Chantal Lemasson, l’adjointe aux Finances publiques qui pilote le commerce.
Il y a alors eu le dispositif des Boutiques éphémères pour soutenir les porteurs de projet, avec la prise en charge d’une partie du loyer la première année. Il en existe quatre en permanence. Deux vont prochainement devenir indépendantes et seront remplacées par une créatrice de meubles en carton et un photographe. Le processus a véritablement eu pour effet de redynamiser l’avenue.
“Depuis 2020, on dénombre l’installation au Coteau de 36 boutiques. Parmi elles, 21 ont été aidées dans leurs démarches par la commune”, comptabilise Chantal Lemasson. Ce travail de longue haleine porte ses fruits Aujourd’hui, la municipalité est parfaitement identifiée comme relais pour qui cherche un emplacement ou veut entrer en négociation avec un propriétaire.
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L’ATELIER DES CRÉATEURS
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